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Comment investir dans l’art en 2024 ?

Comment investir dans l’art en 2024 ?

Si les actions et les obligations ont dominé les portefeuilles d’investissement au cours des derniers siècles, l’art revient désormais sur le devant de la scène, offrant une alternative de diversification à considérer en complément des placements traditionnels. Cependant, la complexité de ce secteur nécessite une approche experte comme celle proposée par des acteurs comme Matis, qui proposent d’investir via un système de club deals. Explications.

Pourquoi investir dans l’art ?

Plus qu’une simple passion, l’art constitue un véritable actif patrimonial comme le confirme sa présence croissante dans les portefeuilles d’investissement. En 2022, les objets de collection représentaient 5,2 % du patrimoine des plus grandes fortunes mondiales, soit une valeur de 2 174 milliards de dollars.

Quelles sont les raisons qui peuvent attirer les investisseurs vers le marché de l’art ?

D’abord, l’art évolue indépendamment des fluctuations des marchés financiers classiques. Intégrer des œuvres d’art dans son portefeuille permet ainsi de le diversifier, tout comme de le protéger contre la volatilité des marchés traditionnels. À l’instar d’un placement dans l’or, l’art est ainsi souvent considéré comme une valeur refuge, notamment en période d’incertitude économique.

Au-delà de l’aspect financier, l’investissement dans l’art est souvent motivé par une passion, un plaisir esthétique et une volonté de soutenir la création artistique. Acquérir une œuvre d’art, c’est donc aussi s’offrir une part d’histoire et de culture.

Par ailleurs, l’art offre également des perspectives d’appréciation du capital investi. En effet, les œuvres d’art, en particulier celles d’artistes reconnus et ayant marqué l’histoire de l’art, peuvent prendre de la valeur au fil du temps, offrant un potentiel de plus-value intéressant.

C’est ce que démontre l’évolution de l’indice Artprice 100®, qui suit les performances des 100 artistes les plus performants en vente aux enchères et qui s’est apprécié sur les vingt dernières années à un taux deux fois supérieur à celui du S&P 500.

Attention cependant : l’art est un actif non coté à capital non garanti, qui implique un risque de perte totale du capital investi – et les performances passées ne présagent pas des performances futures.

Enfin, l’art est un actif tangible et durable qui se transmet facilement de génération en génération. De plus, il bénéficie d’avantages fiscaux comme une TVA réduite à 5,5 % si l’œuvre est achetée en France ou directement auprès de l’artiste, et une exonération d’impôt sur la plus-value après 22 ans de détention.

Quelles sont les différentes façons d’investir dans l’art ?

L’achat direct d’œuvres d’art, que ce soit auprès de particuliers, lors de ventes aux enchères, en galeries ou dans des foires, est une approche traditionnelle qui requiert temps et expertise.

Il est crucial de bien connaître le marché, les artistes et les tendances pour identifier les œuvres les plus prometteuses. Cette méthode implique également d’anticiper des coûts annexes (déplacements, assurances, entretien) et d’avoir bien conscience des risques inhérents au marché de l’art, tels que la difficulté de garantir l’authenticité de l’œuvre ou encore le manque de liquidité du marché de l’art.

Une alternative consiste à se tourner vers des fonds d’investissement spécialisés dans l’art. Ces derniers proposent de mutualiser les risques en investissant dans un portefeuille diversifié d’œuvres. Cependant, cette option offre moins de contrôle sur le choix des œuvres, implique des frais de gestion, et le ticket d’entrée est particulièrement élevé.

L’art numérique, notamment via les NFT (jetons non-fongibles), constitue une nouvelle forme d’investissement, mais présente une volatilité importante ainsi que des risques liés à la technologie blockchain et aux plateformes d’échange.

Enfin, l’investissement via les clubs deal, permet d’investir de façon fractionnée dans une œuvre d’art. Cette solution facilite l’accès au marché de l’art en réduisant le ticket d’entrée et en mutualisant les risques.

Comme toujours, le choix de la méthode d’investissement dépend de votre profil, de vos objectifs et de vos connaissances du marché de l’art. Il est aussi important de prendre en compte les spécificités et les implications de chaque voie d’accès au marché de l’art.

Aujourd’hui, de plus en plus d’investisseurs se tournent vers des solutions collectives comme le club deal pour s’exposer à ce marché.

Qu’est-ce qu’un Club Deal dans l’art ?

Un club deal permet de mutualiser les fonds de plusieurs investisseurs pour financer une œuvre d’art complète, ce qui réduit les barrières à l’entrée et permet d’acquérir une œuvre de grande valeur sans avoir à engager la totalité du capital nécessaire seul.

Ce modèle, proposé par des structures spécialisées telles que Matis, rend ainsi l’investissement dans l’art plus accessible en répartissant les coûts et les risques.

Dans un club deal, chaque investisseur devient copropriétaire de l’œuvre via l’acquisition de parts sous forme d’obligations convertibles en actions. Lorsque l’œuvre est revendue, la plus-value réalisée (non garantie) est répartie entre les investisseurs en fonction de leur participation initiale.

Cela signifie qu’ils bénéficient de l’expertise et du réseau de la structure qui gère l’acquisition et la gestion de l’œuvre. Les décisions stratégiques, telles que l’achat ou la revente, sont donc prises par la structure gérante, facilitant ainsi l’accès à un marché souvent opaque et difficile à maîtriser pour les non-initiés et proposant une solution plus simple pour investir dans l’art.

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