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Assurance emprunteur : comment bien garantir votre crédit immobilier ?

Assurance emprunteur : comment bien garantir votre crédit immobilier ?

Que vous envisagiez d’acquérir votre résidence principale ou d’investir dans la pierre, il est fort probable que vous ayez à passer par la souscription d’un crédit immobilier, et donc d’un contrat d’assurance emprunteur, aussi appelée assurance de prêt. Systématiquement exigée par les banques pour l’octroi d’un prêt, elle peut, selon les profils, représenter jusqu’à 40 % du coût total de votre projet.

Pour autant, pas question de sacrifier cette protection essentielle pour réaliser des économies. Voici les points essentiels à connaître pour garantir votre crédit immobilier au meilleur coût et sans compromis.

L’assurance de prêt, une sécurité pour vous et pour la banque

Lors de la souscription d’un crédit immobilier, l’assurance de prêt n’est pas imposée par la loi. Pourtant, elle est systématiquement demandée par les banques. Pourquoi ? Parce qu’en cas de coup dur, comme un décès ou une invalidité totale, l’assurance de prêt prend le relais. Elle assure le remboursement du capital restant dû, et protège ainsi vos proches d’un lourd fardeau financier. Pour la banque, c’est aussi une sécurité : elle s’assure de récupérer les fonds prêtés, même si l’emprunteur n’est plus en mesure de payer.

Quelles sont les garanties essentielles ?

L’assurance de crédit immobilier se compose de plusieurs garanties, chacune couvrant un risque particulier. Certaines sont incontournables et seront systématiquement demandées, quel que soit votre établissement prêteur. D’autres viennent compléter cette couverture de base, soit à la demande de la banque, soit par votre propre volonté.

Le socle de garanties obligatoires

Deux garanties de l’assurance emprunteur sont systématiquement exigées par les banques : la garantie Décès (DC) et la garantie Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA).

La garantie Décès assure le remboursement du capital restant dû en cas de décès de l’emprunteur. C’est LA garantie fondamentale. Sans elle, aucune banque ne prendrait le risque de vous accorder un prêt.

La garantie PTIA, quant à elle, couvre les situations où l’emprunteur se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer toute activité rémunérée et nécessite l’assistance d’un tiers pour accomplir les gestes du quotidien. Autrement dit, si un accident ou une maladie vous prive de toute autonomie, cette garantie prend le relais pour solder le prêt.

Les garanties supplémentaires

Au-delà de ce socle, d’autres garanties peuvent être ajoutées pour renforcer votre protection :

  • La garantie Incapacité Permanente Totale (IPT) intervient lorsque vous ne pouvez plus exercer votre activité professionnelle à la suite d’un accident ou d’une maladie. Contrairement à la PTIA, l’IPT ne suppose pas une perte totale d’autonomie, mais seulement une incapacité à travailler.
  • La garantie Invalidité Permanente Partielle (IPP) s’applique en cas de réduction significative, mais non totale, de votre capacité à travailler. Elle couvre une partie des échéances de votre prêt, en fonction du taux d’invalidité retenu et à hauteur des garanties souscrites.
  • La garantie Perte d’Emploi (PE), quant à elle, vous couvre en cas de chômage. Elle n’est pas obligatoire et très rarement exigée par les banques, mais elle peut s’avérer précieuse, surtout si votre secteur d’activité est instable.

Économisez sur votre assurance emprunteur avec la loi Lemoine

L’assurance emprunteur a connu plusieurs réformes au fil des années, chacune ayant pour objectif de renforcer les droits des emprunteurs et de dynamiser le marché.

La loi Lagarde, votée en 2010, a ouvert la voie en permettant aux emprunteurs de choisir librement leur assurance de prêt. Avant cela, les banques imposaient systématiquement leur propre contrat, souvent plus coûteux. En 2014, la loi Hamon est venue renforcer ce droit en autorisant les emprunteurs à changer d’assurance au cours des 12 premiers mois suivant la signature de l’offre de prêt. Cette loi a offert plus de flexibilité, mais avec une contrainte de temps qui limitait les possibilités de renégociation.

Puis, en 2022, la loi Lemoine a marqué un tournant décisif. Désormais, vous pouvez changer d’assurance emprunteur à tout moment, sans attendre la date anniversaire du contrat, et ce sans frais ni pénalités. Les emprunteurs disposent maintenant d’un véritable pouvoir de négociation. Ils peuvent résilier leur contrat dès qu’ils trouvent une offre plus avantageuse. Une condition reste toutefois à respecter : les garanties du nouveau contrat doivent être au moins équivalentes à celles proposées par l’établissement prêteur.

La loi Lemoine introduit également des avancées majeures sur deux autres fronts :

  • Elle supprime le questionnaire de santé pour les prêts inférieurs à 200 000 € par personne (soit 400 000 € pour un couple), une mesure qui profite particulièrement aux personnes ayant des antécédents médicaux.
  • Elle renforce le droit à l’oubli pour les personnes guéries d’un cancer ou d’une hépatite C, réduisant à 5 ans le délai après lequel ils ne sont plus tenus de déclarer leur ancienne pathologie à leur assureur.

En somme, la loi Lemoine vous permet de comparer plus librement les offres du marché et de faire jouer la concurrence. En prenant le temps de comparer les contrats, vous pouvez économiser jusqu’à 50 % sur votre projet immobilier, et ce, sans compromettre votre niveau de couverture !

Source des images : Freepik

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