Les investisseurs particuliers peuvent se positionner sur l’investissement en FIP (fonds d’investissement de proximité) et FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) pour investir dans des PME et réduire ses impôts. Découvrez ce qu’est un FCPI et un FIP, les caractéristiques de ces placements dans des PME, les avantages et inconvénients d’un investissement FCPI ou FIP, ainsi que la marche à suivre pour acheter ou revendre des parts de FCPI et FIP.
Top 3 des infos à retenir sur les FCPI et FIP
Investir en FCPI et FIP permet de se positionner sur le non coté
Les fonds d’investissement de proximité (FIP) et les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) sont des fonds d’investissement qui permettent d’investir dans des sociétés non cotées de petite taille au potentiel attractif.
L’investissement FCPI et FIP permet de bénéficier d’avantages fiscaux
Avec un investissement en FCPI et FIP, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôt sur le revenu (IR) de 18 % du montant investi, voire 25 % comme en ce moment, mais aussi d’une exonération de l’impôt sur les plus-values à la revente des parts, deux avantages fiscaux à prendre en compte dans la performance globale d’un placement FCPI ou FIP.
Un placement FCPI ou FIP permet de bénéficier d’un potentiel de rendement élevé
Bien sûr, un placement FCPI ou FIP s’accompagne d’un risque important car le retour sur investissement du segment « capital amorçage » est très incertain. Mais si les sociétés non cotées en phase d’amorçage sont potentiellement risquées, le potentiel de rendement est lui assez élevé.
Qu’est-ce qu’un FCPI ?
Les FCPI sont des fonds investis dans des entreprises innovantes non cotées, qui permettent de diversifier son risque, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
FCPI définition : les caractéristiques des Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI)
Les FPCI sont des placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM), agréés par l’autorité des marchés financiers. Leurs actifs sont investis à hauteur de 70 % minimum dans des PME-PMI européennes innovantes et non cotées. Par « société innovante », on entend une entreprise nouvelle ou ayant moins de 10 ans ou ayant un besoin d’investissement initial pour pénétrer le marché qui excède 50 % de son chiffre d’affaires moyen au cours des cinq années précédentes. Les sociétés cotées sur des marchés régulés mais non réglementés tels que Alternext, sont éligibles. Les entreprises créées depuis moins de cinq ans doivent représenter 40 % de l’actif des FCPI.
Le reste du FCPI (jusqu’à 30 % maximum) est composé d’instruments financiers autorisés par la réglementation (actions, obligations, monétaires).
À noter : il est strictement impossible avec un investissement FCPI d’investir dans des parts de Sociétés Civiles immobilières (SCI) ou de Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI). Le terme FCPI Immobilier est donc inapproprié.
L’objectif des FCPI est de favoriser le renforcement des fonds propres des PME françaises dites « entreprise innovante ». Il s’agit de véhicules d’investissement qui offrent un éventail très large d’investissements traditionnellement réservés aux investisseurs institutionnels, à l’image des infrastructures.
Qu’est-ce qu’un FIP ?
Comme le FCPI, le FIP vise à investir dans des entreprises non cotées affichant un potentiel attractif en bénéficiant d’avantages fiscaux.
Les caractéristiques du Fonds d’investissement de proximité (FIP)
Les FIP sont des fonds communs de placement à risques (FCPR) dont l’actif doit être constitué à 60 % au moins par des titres de petites et moyennes entreprises (PME) européennes innovantes, exerçant leur activité principalement dans une zone géographique choisie par le fonds et situées dans quatre régions limitrophes. Les entreprises créées depuis moins de cinq ans doivent représenter 20 % de l’actif des FIP.
Différences notables entre FIP et FCPI
Les FIP et FCPI sont des fonds d’investissement permettant de se positionner sur le non coté, en France et en Europe. Il s’agit pour le particulier d’un moyen particulièrement simple d’investir en private equity. Un gérant s’occupe de sélectionner les sociétés et les parts de fonds en vérifiant qu’elles sont bien éligibles. En effet, ils permettent aux particuliers de profiter du dynamisme des petites entreprises non cotées sur le marché boursier, au travers de produits d’épargne accessibles et ouvrant droit à des avantages fiscaux.
Mais la composition du fonds est très différente selon qu’il s’agit d’un FCPI ou un FIP. Comme son nom l’indique, les critères de sélection du FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) font entrer en compte la situation géographique des entreprises dans lesquels il est investi. En effet, un FIP est composé à 60 % minimum de titres de petites et moyennes entreprises (PME) européennes innovantes, exerçant leur activité principalement dans une zone géographique choisie par le fonds et situées dans quatre régions limitrophes.
En ce qui concerne les FCPI, là encore la dénomination du fonds met l’accent sur les critères principaux de composition du fonds. Ainsi, les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation doivent être investis au minimum à 70 % dans des titres (actions, obligations…) et/ou de parts de SARL, émis par des sociétés dites « entreprises innovantes »
Comment fonctionne un FCPI ou un FIP ? Les cycles de vie d’un placement FCPI ou FIP expliqués
L’investissement en FCPI ou en FIP se fait en trois phases distinctes.
La souscription FCPI et FIP
Il est possible d’investir dans le fonds pendant la période de souscription du FCPI ou du FIP. Cette période qui permet au fonds de collecter l’épargne auprès des investisseurs est propre à chaque fonds et déterminée en amont. Elle oscille généralement entre quelques mois et quelques années. À l’issue de cette période il n’est plus possible de souscrire au FCPI ou FIP concerné.
L’investissement FCPI et FIP
Après la période de collecte, le fonds investit dans des sociétés éligibles, sélectionnées pour leur potentiel de performance, en respectant la stratégie d’investissement des gérants. Cette période dure au moins 5 ans, mais souvent bien plus.
La liquidation du fonds
Le fonds revend toutes ses participations et les porteurs de parts bénéficient d’une distribution à concurrence de leur quote-part respective dans le fonds ainsi que d’un partage des éventuelles plus-values entre les souscripteurs et la société de gestion.
Comment investir dans le non coté avec les FIP et les FCPI ?
Pour souscrire à un FCPI ou un FIP, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Généralement, FCPI et FIP sont distribués par des courtiers en placement dont des courtiers en ligne comme Ramify par exemple mais d’autres acteurs en proposent comme par exemple les banques privées, les family offices, ou les conseillers en gestion de patrimoine.
Notez aussi que parfois certaines banques en ligne comme BoursoBank par exemple proposent des campagnes FIP/FCPI.
Compte tenu des risques très élevés liés à ces placements, ainsi que des frais parfois conséquents, mieux vaut opter pour un acteur en qui vous avez toute confiance et qui saura vous accompagner dans le choix de ce placement dans le non coté.
FIP, FCPI : quelles enveloppes pour loger ces investissements ?
PEA et FCPI
Les parts de FIP et de FCPI peuvent être logées sur un PEA, ou sur un PEA-PME ou sur un compte-titres. Ce choix ne semble cependant pas pertinent au regard des droits de garde que peut demander le dépositaire de l’établissement auprès duquel vous avez ouvert votre enveloppe de placement.
Ces droits de garde restent gratuits pour le souscripteur des FIP ou FCPI qui laissent les titres en nominatif chez le dépositaire de la société de gestion. C’est d’ailleurs la procédure la plus courante.
Assurance-vie et FCPI
À noter : la toute récente Loi Pacte a rendu les fonds professionnels de capital-investissement (FPCI) éligibles aux unités de compte de contrat assurance vie et de contrat de capitalisation. Il est possible d’allouer jusqu’à 50 % de son encours dans de telles unités de compte. Mais investir en FCPI depuis les unités de compte (UC) de votre contrat d’assurance-vie implique que vous renonciez à la réduction d’impôt sur le revenu de 18 % à 25 % du montant de la souscription FCPI ou FIP. De plus, vous ne pourrez pas non plus bénéficier de l’exonération des produits et plus-values puisque c’est la fiscalité de l’assurance-vie qui s’applique alors et non la fiscalité FCPI ou FIP. En revanche, la souscription FCPI depuis les UC d’une assurance-vie permet de pouvoir récupérer ses fonds à tout moment, sans attendre la date fatidique des 5 ans, le risque d’illiquidité étant supporté par l’assureur. Attention tout de même, vous n’êtes pas forcément gagnant : les frais de montage pourraient bien anéantir tout l’intérêt économique de l’opération.
Bénéficier d’une déduction d’impôt avec ses investissements en FCPI et FIP
La réduction d’impôt, avec les FIP et FCPI, s’élève à 18 % du montant investi. Cette réduction d’impôt est fréquemment boostée à 25 % en vertu d’un accord avec la Commission Européenne.
Ainsi, en 2023, la réduction sur l’impôt sur le revenu (IR) a été portée à 25 % des montants investis. La loi de finances pour 2023 a prorogé le taux majoré de 25 % pour les versements effectués au titre d’une souscription aux parts de FCPI et FIP, jusqu’au 31 décembre 2023
L’objectif : rendre un peu plus attractifs ces placements qui ont sévèrement pâti de la suppression de l’ISF prévue par la Loi de finances 2018. L’investissement en FIP et FCPI permettait de réduire son ISF de 50 % du montant investi dans la limite de 18 000 euros, une aubaine pour les plus fortunés qui recouraient massivement à ce mécanisme.
Depuis la transformation de l’ISF en IFI et la suppression de cet avantage, les FIP et FCPI sont devenus aux yeux des investisseurs particuliers bien moins attractifs, comme en témoigne la collecte : près d’un milliard d’euros en 2017 contre 355 millions d’euros en 2018.
Vous souhaitez bénéficier d’un taux plus élevé que les 18 % ou 25 % réglementaires ? Sachez que la réduction d’impôt va jusqu’à 38 % pour l’investissement dans les FIP Corse et Outre-mer, lorsque l’actif du fonds est intégralement investi en titres éligibles.
À noter : la réduction d’impôt, pour chaque catégorie de produit, ne peut être supérieure à 3 000 € pour une personne seule (soit un investissement de 12 000 euros) ou 6 000 € pour un couple partageant le même foyer fiscal, c’est-à-dire couple marié ou pacsé avec une imposition commune (soit un investissement de 24 000 euros). Notez bien que ces réductions d’impôt entrent dans le plafonnement global des niches fiscales de 10 000 €. Sachez également que vous ne pouvez bénéficier de crédit d’impôt via ce dispositif (si la réduction d’impôt est supérieure au montant de votre impôt, l’excédent ne vous sera pas versé par Bercy). Vous ne pouvez également pas reporter cette réduction sur l’impôt dû, au titre des années suivantes.
Enfin, retenez que les FIP et FCPI vous permettent également de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur les plus-values à la revente de vos parts, à condition tout de même que vous les ayez conservées pendant 5 ans minimum. Vous devrez tout de même vous acquitter des prélèvements sociaux (17,2 % à ce jour).
FIP et FCPI : combien de temps investir pour réduire ses impôts ?
La durée de vie des fonds FCPI et FIP varie entre 6 et 10 années. Votre argent sera bloqué au minimum jusqu’à la première date d’échéance précisée clairement dans le prospectus du fonds, sachant que la durée totale peut être prorogée plusieurs fois.
Contrepartie de la réduction d’impôt pour un investissement en FCPI ou FIP
L’État fixe à 5, le nombre d’années minimum de détention des parts pour profiter des avantages fiscaux. Si jamais vous arriviez à revendre vos parts avant les 5 ans de détention, vous ne pourrez échapper à une requalification du fisc et devrez reverser à l’administration fiscale le montant correspondant à la réduction d’impôt dont vous avez bénéficié lors de la souscription. Vous ne pourrez pas non plus bénéficier des avantages fiscaux intervenant à la sortie du fonds, à savoir une exonération de l’impôt sur les plus-values.
Une sortie anticipée reste possible en cas de force majeure, à savoir le décès, l’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie ou le licenciement du souscripteur ou de son conjoint. Aucune garantie n’est cependant accordée et le délai de rachat dépend de la capacité du FCPI à céder ses actifs rapidement. Dans le cas d’une revente anticipée en raison d’un accident de la vie, l’avantage fiscal est conservé.
Outre, la détention des parts portée à 5 ans minimum, l’investisseur en FCPI ou FIP, pour bénéficier des avantages fiscaux liés à ce placement, ne doit pas détenir plus de 10 % des parts du fonds ou plus de 25 % des droits dans les bénéfices des sociétés cibles à un moment quelconque au cours des 5 années précédant la souscription des parts du fonds. Cette interdiction concerne le porteur de parts, mais aussi son conjoint, son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou son concubin notoire et leurs ascendants et descendants.
FIP et FCPI : comment déclarer son investissement pour obtenir une réduction d’impôt ?
Comment déclarer FCPI pour pouvoir bénéficier de la réduction d’impôt de 18 % à 25 % du montant investi dans le fonds ? Pour pouvoir bénéficier de votre réduction d’impôt, il convient de déclarer, dans votre déclaration de revenus, vos investissements en FIP et FCPI.
Vous recevrez, une fois votre investissement réalisé, une attestation fiscale de la part du dépositaire de l’établissement auprès duquel vous avez réalisé votre souscription. Vous devrez reporter le montant indiqué sur le formulaire de déclaration de vos revenus complémentaires (dans la case 2042 C).
Avantages et inconvénients des FCPI et FIP
Les FCPI et FIP présentent certes de nombreux atouts mais ne sont pas non plus exempts de risques et comportent quelques inconvénients majeurs dont il faut bien avoir conscience avant une souscription FCPI ou FIP.
Tableau avantages et inconvénients FCPI ET FIP
Avantages FCPI FIP | Inconvénients FCPI FIP |
La possibilité d’investir sur un marché et des actifs difficilement accessibles aux particuliers et de soutenir l’innovation | Frais élevés de l’ordre de 5 % pour les frais de souscription FCPI et FIP et des frais de gestion annuels de l’ordre de 3 % |
Des rendements potentiels très élevés pour ces investissements dans des entreprises innovantes à fort potentiel de développement | Des risques très importants : risque de perte en capital, risque de faillite, risque de liquidité en tête |
Une réduction d’impôt de 18 % à 25 % de la somme investie + une exonération fiscale sur les produits distribués pendant la durée de vie du fonds + une exonération de l’impôt sur les plus-values à la sortie du fonds | La réduction d’impôt liée à l’investissement en FCPI et FIP entre dans le plafond de 10 000 euros des niches fiscales |
Une diversification de son patrimoine dans le non coté | Les fonds sont bloqués pendant au moins 5 ans, mais souvent davantage et les parts ne peuvent être revendues avant l’échéance que si vous trouvez un acquéreur |
FCPI : quels sont les risques de ce produit financier ?
Les FCPI et FIP comportent de nombreux risques
Le risque de perte en capital
Le prix des parts des parts fluctue à la hausse ou à la baisse selon la loi de l’offre et de la demande. Vous ne disposez d’aucune garantie de récupérer les sommes investies.
Le risque de liquidité
Les fonds sont bloqués jusqu’à l’échéance du fonds, et même au-delà. Ainsi, les fonds peuvent être immobilisés pendant 10 ans, voire davantage si le FCPI ou le FIP rencontre des difficultés pour revendre ses parts.
Le risque de faillite
Les entreprises dans lesquelles le fonds investit, de par leur nature même, sociétés en phase d’amorçage et/ou sociétés innovantes, sont davantage exposées à la faillite.
Le risque lié à la stratégie d’investissement du FCPI ou du FIP
Des erreurs en termes de stratégie d’investissement peuvent avoir de lourdes conséquences sur le fonds. Une sélection inappropriée des gérant peut entraîner de lourdes pertes pour les investisseurs.
Le risque lié à une réduction d’impôt moins importante qu’attendue
Le taux de réduction d’impôt définitivement appliqué dépend de la proportion investie par la société gestionnaire dans des entreprises non cotées éligibles (entre 70 et 100 % pour un FCPI). Plus la proportion d’entreprises éligible dans le fonds est élevée, plus le taux de réduction fiscal est intéressant. Ainsi, un FCPI composé de 80 % d’actifs de sociétés innovantes permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt de 20 % quand un FCPI composé de 100 % d’actifs de sociétés innovantes permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt de 25 %.
En conclusion, nous voulons souligner que les FCPI et FIP affichent des rendements très disparates et ces placements sont loin d’être toujours rentables. De plus, la carotte fiscale tend à attirer beaucoup d’investisseurs, ce dont les sociétés de gestion peuvent profiter en pratiquant des frais très élevés. Il nous paraît donc particulièrement pertinent de se faire accompagner par un expert du private equity avant de souscrire à un FCPI ou FIP.
Quel type de profil pour investir dans le FCPI ?
L’investissement en FCPI ne correspond pas à tous les types d’investisseur. Il s’agit d’un placement de diversification, qui comporte des risques assez importants et dont l’attractivité repose en partie sur la défiscalisation qu’il permet. Il s’adresse dont à des investisseurs disposant déjà d’un certain patrimoine mais aussi de revenus suffisamment importants pour que la défiscalisation soit un sujet, relativement peu averses au risque et disposant d’un horizon d’investissement adéquat, à savoir plus de 5 ans.
Quand investir dans le FCPI ?
On n’investit pas dans un FCPI par hasard et mieux vaut être un peu préparé. Le meilleur moment pour investir en FCPI ou FIP, c’est quand on dispose déjà d’une épargne de précaution sur un fonds d’urgence, mais que l’on a aussi réalisé des investissements sur le marché actions (via des titres vifs et/ou des ETF et/ou des OPCVM investis en sociétés cotées), sur le marché immobilier (physique et/ou papier), sur le marché obligataire (via des fonds comme le fonds euros de l’assurance-vie par exemple).
Alors, on pourra être tenté d’investir dans le non coté pour diversifier son patrimoine et de se tourner vers des FCPI ou FIP pour profiter de la défiscalisation possible avec ce type de produit.
Il peut alors être tentant de vouloir à tout prix réaliser son investissement avant la fin de l’année. Attention à ne pas vous précipiter et à être bien accompagné pour choisir le FCPI ou FIP qui vous conviendra le mieux.
Et puis rappelons que vous ne pouvez aussi investir dans un FCPI ou FIP que pendant la période de souscription !
FIP ou FCPI : nos conseils pour investir dans le meilleur placement financier
Dans la mesure où la réduction d’IR est identique d’un produit à l’autre, votre choix doit avant tout reposer sur les caractéristiques intrinsèques de ces deux placements. Au moment de choisir votre FIP ou votre FCPI, plusieurs critères doivent entrer en compte.
L’aversion au risque et la sensibilité à l’innovation
Le choix entre FIP et FCPI se fera notamment en se fondant sur votre sensibilité à l’innovation et au soutien aux jeunes entreprises, plus marqué dans les FCPI, et qui peut induire un risque plus grand. En effet, le risque de défaillance des jeunes entreprises étant supérieur à celui des entreprises établies de plus longue date, les FCPI peuvent présenter un risque plus grand de perte en capital pour l’investisseur. Cet aspect doit être pris en compte et être cohérent avec votre profil de risque et votre profil d’investisseur.
Un ticket d’entrée accessible pour votre budget
Veillez aussi à ce que le ticket d’entrée soit compatible avec le montant que vous souhaitez investir. Inutile de lorgner du côté de fonds qui exigent un investissement initial correspondant au triple de la somme que vous souhaitez investir.
Une durée d’investissement raisonnable
Faites également attention à la durée d’investissement recommandée qui figure sur le prospectus du fonds. Souvent aux alentours de 6 ans, elle peut être, en réalité, bien plus longue. N’oubliez pas que ce type de placement peut être prorogé et il convient donc de savoir que vos fonds pourront être bloqués plus longtemps que ce qui est initialement prévu. Veillez donc à ce que cet investissement soit pleinement compatible avec vos horizon et objectif d’investissement.
Des frais maîtrisés à comparer entre les différents FIP et FCPI
Les frais d’entrée et les frais de gestion doivent également constituer un critère de choix de votre investissement. Comparez les frais entre différents FIP et FCPI. On ne cherchera pas à préférer forcément le moins cher de tous mais à éliminer d’emblée les fonds affichant des tarifs exorbitants.
Un bon historique de performance de la société de gestion
La réduction d’impôt assure à l’investisseur un coussin de sécurité en cas de moins-value à la liquidation du FCPI ou du FIP. Mais attention, la performance du fonds au terme de la durée de détention reste l’objectif principal. Étudiez donc en détail l’historique de performance ! Bien sûr, les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il n’empêche ! Mieux vaut privilégier une société de gestion qui a su afficher des performances intéressantes pour ses précédents fonds, généralement signe de la qualité de la société de gestion et de la compétence des gérants.
La diversification, un élément clé pour ses investissements
Enfin, il conviendra, comme pour tout investissement, de veiller à une bonne diversification de vos avoirs. N’hésitez donc pas à investir de petites sommes dans plusieurs fonds différents plutôt qu’une grosse somme dans un seul FIP ou FCPI. Faites attention à investir dans des secteurs d’activité différents et dans des zones géographiques différentes auprès de sociétés de gestion différentes. Vous lisserez ainsi le risque.
Vous souhaitez être accompagné par un conseiller en gestion de patrimoine pour investir en FCPI et FIP, contactez notre partenaire Calci Patrimoine :
Quelques questions sur les FIP et FCPI ?
Qu’est-ce qu’un FIP ?
Un fonds d’investissement de proximité (FIP) est un fonds commun de placement à risques composé au minimum de 60 % d’actions de petites et moyennes entreprises européennes innovantes, exerçant leur activité dans une zone géographique définie (composée de quatre régions limitrophes). Un FIP doit en outre être constitué d’entreprises de moins de 5 ans à hauteur de 20 % du fonds au minimum.
Qu’est-ce qu’un FCPI ?
Un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) est un placement collectif en valeurs mobilières composé de PME-PMI européennes innovantes et non cotées. Un FCPI doit en outre être constitué d’entreprises de moins de 5 ans à hauteur de 40 % du fonds au minimum.
Quels avantages à investir en FIP et FCPI ?
Les FIP et FCPI permettent d’investir dans de petites sociétés attractives en profitant d’avantages fiscaux non négligeables. En effet, l’investisseur pourra bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu (IR) de 18 % du montant investi (25 % actuellement) ainsi que d’exonérations de plus-values à la revente des parts.
Comment investir en FIP et FCPI ?
Les FIP et FCPI peuvent être souscrits en direct ou bien par l’intermédiaire d’un conseiller en gestion de patrimoine. Ils sont logeables sur un PEA-PME ou bien sur un compte-titres mais peuvent également être laissés au nominatif chez le dépositaire de la société de gestion. À noter, la loi Pacte a permis de loger certains FCPI sur les unités de compte d’un contrat d’assurance-vie.
Sources images : Freepik
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